4 choses à savoir sur l’assurance des risques industriels

assurance des risques industriels

Publié le : 04 juillet 20226 mins de lecture

Bien que toutes les assurances aient le même but, elles diffèrent sur quelques éléments. Pendant que certaines sont complètes, d’autres nécessitent des garanties supplémentaires. À ce propos, l’assurance des risques industriels se distingue grâce à des points peu connus du public. Focus sur ces informations importantes à connaître !

La couverture des risques sur tous les plans

Une industrie est un assemblage de plusieurs facteurs. Avant que le produit fini soit mis sur le marché, il suit d’abord un processus. Ici, le rôle de l’assurance des risques industriels est d’apporter les garanties nécessaires. S’il le faut, une assurance risques spéciaux est complétée pour une meilleure couverture de l’activité professionnelle.

En effet, le contrat d’assurance d’une firme industrielle doit prévoir tous les aléas internes et externes. Cela implique que les solutions d’assurance doivent prendre en compte les aspects suivants :

  • le bien-être du personnel ;
  • les éventuels dégâts sur le matériel ;
  • les incendies ;
  • les catastrophes naturelles.

La responsabilité civile du dirigeant est aussi incluse. Grâce à cela, les retombées liées à un défaut de marchandises seront aisément gérées. Il en est de même pour les conséquences financières engendrées par les plaintes du voisinage.

Les éléments importants d’une assurance des risques industriels

Le contrat d’assurance d’une industrie doit obligatoirement comporter certains éléments. Cette contrainte est encore plus stricte pour les entreprises classées ICPE.

Pour rappel, ce sont des firmes dont l’activité crée des risques, des nuisances ou des pollutions aux riverains. Les risques des ICPE sont d’ordres chimiques et pétrochimiques.

Dans chaque groupe, se trouvent différents types de sociétés. En effet, les industries agroalimentaires, pharmaceutiques et de consommations courantes engendrent des conséquences chimiques.

En ce qui concerne les retombées pétrochimiques, elles proviennent des firmes pétrolières. Il convient d’ajouter à cette seconde liste les industries qui manipulent du goudron, de l’essence et du gaz de pétrole liquéfié.

Pour les entreprises citées ci-dessus, il est primordial d’avoir une assurance professionnelle assez complète. Bien évidemment, il faut couvrir les éventuels dommages matériels, mais il faut également tenir compte des autres facteurs. De ce fait, il devient incontournable que l’industrie prenne une assurance multirisque professionnelle.

Outre l’aspect matériel, ce type d’assurance offre des garanties sur le résultat d’exploitation en cas de sinistre. Il assure aussi l’indemnisation de la victime impliquée. Autrement dit, les salaires des employés et la location d’un cadre professionnel provisoire sont couverts par l’assurance. Cette garantie permet donc de préserver le fonctionnement de l’industrie.

Chaque année, l’indice risque industriel est réévalué en fonction du développement de la branche. En accord avec les chiffres obtenus, les garanties et les franchises d’assurance des risques industriels sont alors remises à niveau.

Ventilation de l’assurance des risques industriels

Avant de souscrire une assurance des risques industriels, la firme doit vérifier la compétence de son assureur. En effet, les compagnies d’assurance capables de fournir les garanties satisfaisantes sont en petit nombre. Parfois, malgré leur potentiel, ces assureurs sont obligés d’adopter des stratégies. Il s’agit de la coassurance et de la réassurance.

Coassurance

Cette technique consiste au partage proportionnel du risque entre plusieurs assureurs. Cela implique que chaque compagnie d’assurance offre des garanties d’une même hauteur à l’assuré.

Cette méthode est adoptée lorsque le risque est trop grand pour une seule firme. Contrainte par la règle de solvabilité, cette dernière y fait recours pour éviter des déconvenues avec le client.

Il faut rappeler que la règle de solvabilité oblige les sociétés d’assurance à adopter des règles de gestion très rigoureuses. Ainsi, elles sont en mesure de garantir aux assurés la tenue de leurs engagements contractuels.

Réassurance

Contrairement à la première stratégie, celle-ci concerne deux firmes d’assurance. La première, nommée le cédant, s’assure auprès de la seconde société appelée réassureur ou cessionnaire.

Toutefois, cette dernière ne prend en charge qu’une partie des risques. En d’autres termes, le cédant se décharge d’une partie de son contrat qu’il confie au cessionnaire.

L’assurance des risques industriels pour toutes grosses entreprises

Bien que l’assurance des risques industriels soit spécifique, elle ne se limite pas qu’aux industries. En effet, elle est adaptée pour toutes les entreprises dont l’activité professionnelle pourrait porter préjudice à l’environnement et aux êtres vivants. L’adoption de garanties supplémentaires pour une assurance est donc indispensable pour les grandes sociétés.

À cet effet, les firmes de construction dotées de moyens techniques et humains importants doivent avoir ce type d’assurance. Bien que le contrat « Tous risques chantier » leur soit dédié, il ne couvre pas la totalité des risques. L’assurance des risques industriels, elle, peut aisément proposer cette couverture.

D’autres types d’entreprises ont le devoir de souscrire à cette assurance pour les mêmes raisons. Il s’agit :

  • des sociétés qui travaillent les métaux ;
  • des imprimeries ;
  • des firmes de fabrication de boissons.

Toutes ces organisations ont en commun les différentes chaînes de montage aboutissant à l’obtention du produit fini.

Ces 4 informations sont très importantes, car elles permettent aux acteurs de mieux se prémunir contre les dangers de leur profession. Il en ressort donc que l’assurance des risques industriels offre toutes les garanties pour les gros œuvres.


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