Prêts à risque : les grandes banques appelées à une meilleure couverture

Publié le : 02 avril 20214 mins de lecture

Les banques directement contrôlées par la Banque Centrale Européenne (BCE) ont été amenées à couvrir, progressivement, 100% de tous les placements à risque en 2021, et ce au moyen de provisions pour risques. Il s’agit des placements classés « non performants ». Dans la Bankenbrief, l’Association des banques allemandes fournit quotidiennement des informations sur les actualités et les événements du monde de la finance et de la banque. Voici ce qu’il faut retenir cette fois-ci.

Couverture des prêts à risque : les grandes banques doivent faire plus d’efforts

Les grandes banques européennes doivent fournir une protection renforcée pour les prêts qui risquent de faire défaut à l’avenir. Il est prévu que les institutions financières directement contrôlées par la BCE couvrent progressivement 100 % de tous les placements à risque. Il s’agit de ceux qui ont été classées comme « non performants » depuis 2018, au moyen de provisions pour risques.

Pour la partie non garantie de ces prêts présentant un risque de défaillance (« prêts non performants » / NPL), une couverture complète doit être recherchée au plus tard après deux ans, et pour la partie garantie au plus tard après sept ans. Si les banques n’y parviennent pas, elles doivent expliquer aux autorités de surveillance tout écart par rapport à ces lignes directrices.

La BCE estime à 865 milliards d’euros le volume total de NPL pour les 120 banques de la zone euro qu’elle supervise directement à la fin du premier trimestre 2017. Un an plus tôt, le chiffre était de 950 milliards d’euros. « De nombreuses banques ont fait des progrès considérables et ont présenté des stratégies et des plans de réduction crédibles. Toutefois, certaines banques peuvent encore s’améliorer », ont expliqué les superviseurs.

Les autres informations à retenir

Nowotny voit un lent redressement de la BCE

Selon Ewald Nowotny, membre du Conseil, la BCE s’éloigne lentement de sa politique monétaire précédente. Une normalisation prudente est l’objectif, a déclaré le gouverneur de la banque centrale autrichienne aujourd’hui à Vienne. Cela signifie qu’il ne faut pas freiner brusquement, mais retirer lentement le pied de l’accélérateur.

Consortium international pour la plate-forme du blockchain

Sous le nom de Batavia, un consortium international autour de la grande banque suisse UBS travaille sur une plateforme de négociation basée sur la technologie du blockchain. Outre le groupe informatique IBM, quatre autres banques participent à la poursuite du développement. Comme l’a annoncé l’institut, la Commerzbank d’Allemagne, ainsi que la Banque canadienne de Montréal, la CaixaBank d’Espagne et le Erste Group d’Autriche sont à bord.

Spéculation sur une éventuelle succession de Yellen

La direction de la Réserve Fédérale Américaine (FED) a suscité beaucoup de débats l’an dernier. En effet, à un moment, on ne savait toujours pas qui allait la diriger. Il n’y avait pas encore de favori à l’époque, mais il y a une liste de candidats selon l’agence de presse Bloomberg en référence à plusieurs personnes connaissant le sujet. La liste a été établie par les conseillers de l’ancien président américain Donald Trump.

Finalement c’était Janet Yellen qui a été désignée. Les autres noms qui étaient en circulation étaient le conseiller économique de Trump, Gary Cohn, l’ancien banquier central Kevin Warsh et l’actuel membre de la banque centrale, Jerome Powell. Le professeur d’économie John Taylor était, également, pressenti. Neel Kashkari, président de la branche de la Fed à Minneapolis, était, également, nouveau.

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